Éco-habitat, maison solaire passive, habitation responsable... Les termes fleurissent pour qualifier ces nouveaux modes de vie écologiques. Et pour cause, la conception d’un logement influence largement la consommation d’énergie par ses habitants. C’est pourquoi l’habitat écologique propose des solutions « basse consommation » au nom du respect de l’environnement.
La lourde dette écologique de la Belgique
Le 8 août 2016, le « budget » de ressources naturelles fournies par la planète Terre pour l’année était déjà épuisé. Comprendre : l’humanité vit à crédit depuis le 8 août, date que l’ONG Global Footprint nomme « earth overshoot day » (jour du dépassement). Et si l’on examine le problème nation par nation, la Belgique ne figure pas parmi les meilleurs élèves : les Belges consomment annuellement 6 fois la superficie du pays ! Cette piètre performance place la Belgique au 5e rang mondial de l’empreinte écologique*. Moralité : il est grand temps d’entrer de plain-pied dans l’ère de la durabilité.
Une partie de la solution réside dans la manière dont nous concevons l’habitat. Non seulement dans sa construction, mais aussi dans son utilisation au quotidien et sa rénovation.
Habitat responsable : mode d’emploi
Le principe général de l’éco-habitat consiste à limiter au maximum les pertes d’énergie, tout en profitant de l’apport naturel de chaleur par le rayonnement solaire.Ainsi l’habitant des régions tempérées, en Belgique par exemple, consomme peu d’énergie pour se chauffer en hiver et évite la surchauffe, en été, par des mécanismes non énergivores. Le summum de l’éco-habitat est la maison solaire passive, concept d’origine allemande qui désigne une habitation conçue de A à Z (orientation, architecture, matériaux de construction...) pour obtenir un équilibre thermique optimal entre l’extérieur et l’intérieur.
Pour tendre vers cet équilibre, l’habitat écologique se concentre particulièrement sur les ouvertures, lieux privilégiés d’interactions avec l’environnement extérieur. Quatre éléments essentiels sont à prendre en compte au niveau des portes, fenêtres, baies vitrées et vérandas : - le vitrage, double ou triple, assure une isolation thermique indispensable pour empêcher la déperdition de chaleur ;
- les bannes solaires, pergolas et volets permettent de contrôler l’apport de chaleur solaire aux beaux jours, pour éviter la surchauffe ;
- la bonne qualité des composants des châssis, portes et vérandas garantit une
étanchéité optimale des ouvertures.
Durabilité, fonctionnalité et origines des matières premières
Au-delà de leur performances, le caractère durable des composants utilisés pour la construction et la rénovation d’une habitation est un réel argument écologique. Les châssis et portes en PVC ont ainsi l’avantage d’apporter une solidité à long terme, sans nécessité d’entretien.
À chaque matière première ses avantages : l’aluminium est le seul composant de châssis qui offre la possibilité de concevoir de très larges baies vitrées. Or de grandes ouvertures permettant de se chauffer naturellement, c’est là le secret de la construction solaire passive.
Le bois est également une matière de choix pour l’habitat solaire passif. Matière naturelle renouvelable, il s’agit en plus d’un excellent isolant par essence. Mais pour une empreinte écologique moindre, son origine doit être contrôlée. En effet, la déforestation abusive est une catastrophe écologique, notamment parce que les arbres absorbent le CO2 que nous dégageons (en trop grandes quantités si l’on en croit les chiffres précédemment évoqués). C’est pourquoi Abihome a choisi de sélectionner son bois via le label PEFC, qui garantit une gestion responsable des forêts, par le respect de leurs fonctions écologiques, économiques et sociales.
* Selon le dernier rapport « PlanèteVivante » duWWF publié en 2014.